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Les Indépendantes en marche

28 avril 2010

Digital gal

On parle toujours des "digital natives" mais il n'y a pas que les très jeunes ! J'ai 44 ans et il se trouve que j'ai grandi avec Internet. Je pourrais donc m'appeler "digital grown-up". Marjorie Soutric, une jeune très douée, se dit "Digital enthousiast" : j'aime bien cette image qui fait tomber les barrières générationnelles et qui colle au profil des passionnés des TIC.

Je ris aujourd'hui car, il y a quinze ans, quand je surfais, j'étais très frustrée de ne pouvoir échanger parce que peu de monde possédait alors une adresse e-mail (en France dois-je préciser) ; de même, je me sentais bien seule avec mes idées de start-up qui, à l'époque, ne purent se faire car recevant des réponses très visionnaires... "ça ne marchera pas", "c'est quoi Internet ?" et autres "Oh la la !"

Cela dit, que l'on soit enthousiaste, passionné, réactif, etc., le "digital" ne doit pas nous faire oublier qui on est, qu'une journée n'a que 24 heures, que prendre son temps pour réfléchir et rêver, c'est bien aussi. 


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12 février 2010

Les temps modernes ne sont pas compatibles avec des pantoufles !

Les temps modernes sont variés et complexes. Dans nos sociétés, tout est imbriqué dans une machine reposant sur des activités humaines différentes et/ou complémentaires, dont le rythme nous entraîne dans un rétrécissement de toute distance possible et donc de réflexion... L'impalbable vitesse, fulgurante, de l'évolution des TIC est un exemple assez représentatif.

Le problème dans toute cette complexité propre à l'être humain habité d'un dommageable et néanmoins inconscient besoin d'évoluer pour continuer à se sentir supérieur, est que l'adaptation du cerveau humain à de nouvelles habitudes possède un rythme différent.

Un changement de mentalité peut prendre des décennies. Jusque-là, très bien, pourquoi pas. Le hic est qu'aujourd'hui, nous n'avons plus le temps... plus le loisir (du moins le droit que nous nous étions donné) de continuer à polluer.

Beaucoup de gens œuvrent à des projets, mais ces derniers se heurtent à une mentalité culturelle, hélas propre à la France, des plus incohérentes et freinantes. Sans compter la fierté "cocoricoesque" lorsque quelque chose est mis en place. À coup de chiffres et de comparaison, on fanfaronne... Sauf qu'une comparaison faite de bonne foi nous conduit à découvrir que l'Allemagne a vingt ans d'avance en matière d'écologie, que le Danemark également, voire un peu plus ; que les États-Unis nous dépassent largement en termes de vitesse de réactivité (grâce à leur légendaire pragmatisme), que des éco-quartiers existent déjà depuis longtemps en Angleterre, qu'en Espagne, dans le cadre de son programme d'amélioration énergétique, Barcelone a décidé de rendre obligatoire [et ce en l'an 2000 !], l'installation de panneaux solaires thermiques pour fournir l'eau chaude de tout bâtiment nouvellement construit ou réhabilité, initiative adoptée par une cinquantaine de villes dont Madrid et Séville, objet d'une loi nationale en... 2005 (source : www.econologie.com). J'en passe et des meilleurs.

Tout ceci pour dire que si la France est championne du discours, peut-être encore d'idées, de réunions et autres épais comptes rendus sur tel ou tel sujet, elle doit absolument troquer ses pantoufles pour des baskets. Mais pour changer de personnalité, encore faut-il le vouloir, et pour le vouloir encore faut-il se regarder dans le miroir et accepter ses défauts. Je ne suis pas la seule à bouillir depuis fort longtemps devant les contradictions de ce pays, entre les mots et l'action sur le terrain, et ce quelles que soient les politiques en place d'ailleurs, ce n'est pas le propos, c'est juste un caractère. La France est, de par son histoire, configurée de telle sorte qu'elle se croit meilleure que les autres. Un chauvinisme devenu désuet voire ridicule dans ce nouveau siècle. Je rêve donc que les nouvelles générations adoptent des chaussures souples qui leur permettent de "bouger", d'abattre les murs et de "sortir"...

La France ne se rend peut-être pas compte de son image réelle à l'étranger. Lorsqu'il m'arrive d'échanger en anglais avec des internautes du monde entier (Inde, USA, Asie), ils ne parlent jamais de la France, ils me répondent par politesse en tant que personne, mais je sens qu'en tant que "représentante française", je ne vaux rien. Nous nous voulons compétitifs ? Commençons par donner les vrais moyens aux universités, par créer plus de transversalité, par casser les cloisons, par mieux parler anglais aussi...

Bref, je sais que cet article peut ressembler à une lithanie, mais c'est juste un résumé qui illustre l'énorme point d'interrogation (d'incompréhension plutôt) face à l'esprit d'entreprise de ce pays européen qui est le mien. Le monde bouge très vite. Aujourd'hui d'immenses gaps se sont instaurés entre les jeunes générations et les plus de 50 ans (sauf exception bien sûr). Notre approche, notre vision du monde doit s'élever et se débarrasser de son caractère passéiste et d'autosatisfaction. Nous manquons de curiosité pour dépasser nos frontières et accepter d'aller voir ailleurs ce qui se fait, de lire aussi beaucoup (d'où, écvidemment, la maîtrise de l'anglais a minima). En bref, ravaler un orgueil obsolète et tenter de grandir vers de l'émulation intelligente !

 

11 février 2010

Un blog utile

En tant que professionnelle en indépendante depuis des années, je constate qu'il n'existe pas grand-chose pour les femmes solos qui ont du dynamisme et des idées à revendre. Je suis convaincue de la montée en puissance des réseaux sociaux (qui ne cessent de se transformer) et particulièrement de la notion de mutualisation aux fins de faire émerger un monde plus intelligent.

Ce blog a pour vocation de fédérer des rencontres et de permettre à celles qui n'ont pas le temps de faire de la veille d'information, d'y puiser directement des tuyaux ou des réponses pour nourrir leurs projets et se sentir moins seule dans la mise en œuvre de ces derniers.

N'hésitez pas à faire part de vos expériences, de vos compétences ou de vos démarches en cours. Recherche désespérée ou simple coup de pouce, les demandes et les aides marchent bien sûr dans les deux sens.

Le business c'est bien, mais ensemble et utile pour la planète, c'est mieux...

Anne

Bienvenue !

 

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